sábado, 24 de mayo de 2014

Là on parle français. Haiti

  À l'origine, l'île d’Ayiti, c'est-à-dire «Terre des hautes montagnes», était peuplée par les Taïnos ou Arawaks, peuple semi-sédentaire pacifique. Lorsque Christophe Colomb accosta pour la première fois le 5 décembre 1492, l'île comptait probablement plusieurs centaines de milliers d'habitants

La colonisation française

C'est alors que les Français s'intéressèrent à la partie occidentale de l'île. À la fin du xvie siècle, des flibustiers français s'établirent sur l'île de la Tortue, au nord. Ils tentaient périodiquement des incursions sur la « Grande Terre ». Vers 1625, des Français occupèrent la partie Nord-ouest et gagnèrent progressivement vers le sud. Ces boucaniers chassaient les animaux devenus sauvages et vendaient viande et cuir.

Révolte des Noirs

La révolte des noirs débuta en août 1791 à la suite de la Cérémonie de Bois-Caïman, dans la plaine du Nord : plus de 1 000 Blancs furent égorgés et les habitations incendiées. Sous la conduite de leurs chefs — dont le plus important fut Toussaint Louverture — les Noirs passèrent d’une révolte à une guerre de libération en s’alliant d’abord aux Espagnols de Saint-Domingue, en guerre contre la nouvelle République française. De nombreux Blancs, royalistes, soutinrent les Britanniques ou les Espagnols. Les commissaires de la Convention, guidés à la fois par leur idéal et la nécessité de se trouver des alliés, proclamèrent la liberté des esclaves ; Sonthonax, le 29 août 1793, pour la province du Nord, et Polverel, progressivement jusqu'en octobre dans les provinces du Sud et du Centre.
Le 4 février 1794, la Convention confirma par acclamation cette déclaration et étendit l'abolition de l'esclavage à toutes les colonies françaises.

La sécession de la partie orientale de l'île (l'actuelle République dominicaine)

Alors que le trouble régnait dans la partie occidentale de l'île et dans un climat de sécession, les Français qui restaient dans la partie orientale de l'île furent battus par les habitants hispanico-créoles, sous le commandement de Juan Sánchez Ramírez, à la bataille de Palo Hincado le 7 novembre 1808.
La capitulation française dans la partie orientale de l'île se fit à Santo Domingo le 9 juillet 1809. Les autorités réinstaurèrent alors la colonie, en l'appelant « La España Boba » (littéralement l'Espagne idiote, parce que le pays, après s'être rebellé, s'était remis volontairement sous l'autorité de l'Espagne). L'Espagne idiote dura 12 ans jusqu'à la première proclamation d'indépendance de la République dominicaine en 1821.

Un retour à la démocratie - ou au populisme

Jean-Bertrand Aristide, ancien prêtre qui se fait l’avocat des pauvres, remporte la victoire le 16 décembre 1990 par 67 % des voix. Son accession à la présidence de la République redonne un peu d'espoir au peuple haïtien. Mais, le 29 septembre 1991, il est renversé par une junte militaire dirigée par le général Raoul Cédras. Aidé par la CIA et le gouvernement de George Bush; Aristide se réfugie alors aux États-Unis. Les « lavalassiens » se font massacrer. Les Nations unies décrètent un embargo. Des réfugiés commencent à affluer vers les États-Unis.
Sous la présidence de Bill Clinton et avec le soutien du Conseil de sécurité des Nations Unies, les États-Unis interviennent, à la suite d'une visite de l’ancien président Jimmy Carter et du général Colin Powell, 20 000 soldats américains débarquent en Haïti le 19 septembre 1994. Le 15 octobre 1994, le président Aristide est rétabli dans ses fonctions, qu'il laisse à son proche René Préval, élu à la présidence de la République le 17 décembre 1995. Le mandat d'Aristide touchait à sa fin et la Constitution ne l’autorisait pas à en briguer un second consécutivement. En janvier 1997, l’Unesco remet le Prix 1996 de l’éducation aux droits de l’homme à Aristide

Catastrophes naturelles

Les cyclonesouraganstempêtes tropicalespluies torrentiellescruesinondationstremblements de terre touchent régulièrement Haïti.
Le 12 janvier 2010, un tremblement de terre de magnitude 7 frappe l'ouest d'Haïti. On estime le nombre de décès entre 50 000 et 200 000, et une catastrophe humanitaire majeure s'annonce
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France métropolitaine

Il y a officiellement 30 000 à 40 000 Haïtiens en situation régulière en France métropolitaine, à la date du 31 décembre 2006, selon les évaluations officielles des autorités françaises publiées dans le « Document cadre de partenariat France-Haïti 2008-2012 », qui calcule les flux migratoires entre les deux pays.
Selon monsieur Glaude, président de l'Agence haïtienne pour le développement local (AHDL), le nombre réel se situerait en fait entre 70 000 et 90 000 Haïtiens en comptant les immigrés clandestins.
La grande majorité de la communauté haïtienne qui vit en métropole, réside dans la région Île-de-France4. On compte d'autres communautés haïtiennes en province, notamment dans les grandes villes telles que AngersBordeauxGrenobleLilleLimogesLyonMarseilleNantesRennesRouenStrasbourg et Toulouse.
Environ 300 associations haïtiennes ont été dénombrées sur le territoire français5

viernes, 2 de mayo de 2014

EDUCACIÓN, PARA MIS QUERIDOS EX- ALUMNOS


Y EN CADA LUGAR DONDE UN ADULTO CON DESEOS DE ENSEÑAR, SE BRINDE SIN CONCESIONES, SIN MEDIAS TINTAS, SIN PENSAR QUE DOY PARA RECIBIR,TODO LO  CONTRARIO, DOY SIN PEDIR A CAMBIO, PORQUE A TRAVÉS DEL TIEMPO SE VEN LOS FRUTOS ...........
PARA MIS QUERIDOS EX ALUMNOS